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Mais quelle licence ?
lundi 1er novembre 2010, par .
Les clubs de Midi-Pyrénées démarrent bien la saison avec une forte augmentation de la prise de licences en cette fin octobre : plus de mille licenciés cela ne s’était encore jamais vu à cette époque de l’année pour notre Ligue. Ce alors que les effectifs de deux clubs ne sont pas encore comptabilisés au niveau fédéral [1].
La proportion de licences A (compétition) et B (loisir ou découverte) est à peu près la même, grosso-modo les trois quarts des licenciés A (plus de 720) et un gros quart loisir.
Nous pouvons également nous réjouir d’être de nouveau présents sur les 8 départements de notre région, avec la réactivation du club de Foix. Bonne nouvelle également, le Tarn s’étoffe avec deux nouveaux clubs à Alban et à Mazamet.
Ces chiffres encourageant du 31 octobre nous donnent l’occasion de proposer un débat sur le rôle des différentes licences.
La licence B est une licence loisir ou découverte. Comme sa définition l’indique elle ne devrait être utilisée que pour la promotion de notre jeu, chez les scolaires et les jeunes qui découvrent le jeu.
Mais elle devrait être prise aussi plus systématiquement : nous manquons souvent jusqu’alors d’audace dans les écoles ou nous intervenons. Une certaine pudeur fait que l’on hésite parfois à la proposer : pourtant quel autre indicateur pouvons nous avoir pour mesurer nos interventions dans les écoles ? Comment ne pas marquer la participation à notre activité de ces centaines, voire milliers de jeunes, qui sont initiés aux échecs tous les ans ? Voilà un moyen encore d’afficher nos ambitions.
Dans les clubs la licence A, compétition, devrait prévaloir. En club, on est là pour faire de la compétition. Les jeunes doivent avoir là systématiquement la licence A parce que s’ils ont franchi la porte du club, l’intérêt porté à notre sport est déjà plus grand. On peut concevoir que certains dirigeants, qui ne sont venus là que parce que leurs enfants jouaient et qui ne font que diriger le club aient la licence B. On peut aussi admettre que certains personnes âgées qui cherchent à découvrir notre jeu alors qu’ils sont déjà à la retraite depuis longtemps, ne prennent justement que cette licence découverte. Mais dans l’ensemble, pour la majorité des joueurs, en club la licence A est naturelle.
Nous aurons ce débat sur le rôle des licences à l’Assemblée Générale du 19 février, mais en attendant réjouissons nous de la forte mobilisation des joueurs de notre région qui étaient plus de 60 à participer à la fête du Cap d’Agde fin octobre. Une participation exceptionnelle des joueurs de notre région et qui montre que lorsque des évènements attractifs sont organisés, nos joueurs n’hésitent pas à se déplacer.
[1] Aubin(12) et Bruguières (31)