Quoi de neuf...

Quoi de neuf sur le front échiquéen régional et national ?

La campagne pour les élections au bureau de la FFE qui doivent se tenir début 2005 a déjà commencé. Je parle de la campagne pour le poste de président. Une candidature s’est déjà manifestée : celle de Jean-Claude Moingt, président et animateur du club de Clichy, originaire de l’Aveyron, et vrai professionnel des échecs. Il a déjà fait savoir son programme ou plutôt son avant-programme dans divers sites que vous avez peut-être consultés. Y aura-t-il d’autres candidatures ? Je ne sais pas. Il me semble que le président actuel n’a pas l’intention de renoncer. Personnellement je souhaiterais d’autres candidatures et principalement venant de personnalités qui bien que s’intéressant aux échecs et à son monde n’en sont pas des professionnels.

Il y a une bonne vingtaine d’années, un administrateur du journal « Le Monde » dont je ne me souviens plus du nom, s’était présenté à la présidence. Il avait certainement une surface intellectuelle, sociale, médiatique très grande. Son score avait été ridicule. Tant il est vrai que le monde des échecs fonctionne un peu trop en vase clos. C’est une de ses faiblesses, me semble-t-il. Comment y remédier ? Vaste problème que je n’ai pas le ridicule de vouloir résoudre avec des « Y a qu’à » fortement martelés avec l’assurance du « Je sais tout ».

Pour notre ligue : les choses vont se dérouler en deux temps.

A l’Assemblée générale de Juin 2004, on procèdera à des élections pour le renouvellement du bureau de la ligue. Puis, d’après nos nouveaux statuts, il y aura une autre AG extraordinaire pour élire de nouveau un CD. Ces élections doivent se dérouler entre Septembre 2004 et Mars 2005. La question s’est posée de savoir si on pouvait ne faire qu’une élection au lieu de deux. C’est d’ailleurs ce que fait la FFE pour son bureau. Mais enfin nos statuts prévoient une élection en juin. Il y aura élections en Juin. Certains s’étaient inquiétés en pensant que le bureau et le président voulaient survivre le plus longtemps possible par acharnement « échiquéen et thérapeutique » en gommant les élections à l’AG de juin. Rien de cela. Il s’agissait de savoir si on pouvait simplifier la procédure. Non, on ne peut pas.

A propos de ces élections, je serais très heureux, et beaucoup d’autres aussi sans doute, de voir se manifester publiquement des candidatures à la présidence de la ligue. Pourquoi ce que nous voyons au niveau national ne pourrait-il pas se voir au niveau régional ? Cela me paraît sain et parfaitement démocratique.

Quant au reste, les jours de la ligue se poursuivent avec les habituels petits problèmes et coups de gueule. La vie, quoi....

Quelques mots à propos du forum.

Le forum est un lieu d’expression libre, une sorte de happening où certains peuvent dire leur fait, s’exprimer, énoncer des idées, crier aussi. Depuis la réforme du forum qui a opté pour l’accès réservé aux intervenants, ceux-ci sont parfaitement identifiés. Plus de problèmes des interventions débridées et sauvages avec les excès en tous genres que nous avons connus dans le passé. Maintenant on sait qui est qui, et les intervenants disent ce qu’ils ont à dire dans une forme qui jusqu’ici m’a paru convenable, bien que rude quelque fois ; mais c’est la loi du genre. Souvent, dans des conversations j’entends dire à certains que ce qui se publie sur le forum est scandaleux, indigne, mauvais pour notre image de marque etc ... Je ne suis pas d’accord avec cette opinion. Je l’ai déjà dit.

Il y a deux correctifs à tout cela

Le forum est d’un provisoire absolu. Passés quelques jours tout s’efface dans l’intérêt et la mémoire des gens qui passent à autre chose. Ceux qui répètent inlassablement les mêmes litanies sur des considérations mineures et obscures, crient dans le désert, personne ne leur répond.

Le fait de s’exprimer librement et surtout à visage découvert sur le forum mène à une certaine retenue dans la forme. Ceux qui parfois passent un peu les bornes s’arrêtent d’eux-mêmes, limités par les critiques des autres et par leur propre jugement qui les fait réfléchir et se poser des questions sur ce qu’ils ont pu dire dans le feu de l’instant. Tout cela n’est-il pas pédagogique ?

G. ROUEDE