Accueil > Documents > Documents utiles > L’Assemblée Générale FFE

L’Assemblée Générale FFE

jeudi 1er février 2007, par Jacques Bouthier.

Samedi 27 et dimanche 28 janvier se tenait l’Assemblée Générale de la FFE, doublée d’une AG extraordinaire au but de rendre les statuts conformes à ce qu’en attend le ministère des sports.Pour représenter Midi-Pyrénées nous étions trois : Andréas van Elst pour le CEIT, Dominique Dervieux avec les pouvoirs de Figeac et Cahors et moi avec ceux de Lardenne, Rodez, Castres, Loures Barousse, Gaillac, Foix, Auch, Villeneuve Tolosane, Tarbes, Luchon et Castel-Moissac. Ce sont donc à peine 14 clubs sur les 44 que comptent la Ligue qui auront été représentés (les papiers de Tournefeuille et Albi étant arrivés trop tard)

On ne peut que regretter ce déficit d’investissement des clubs Midi-Pyrénéens à la vie fédérale. Même si certains participent à des degrés divers à la vie de la Ligue on se demande pourquoi des clubs parmi les plus importants de notre région ne se donnent pas les moyens de participer à une telle AG et ne prennent même pas la peine de faire passer leur pouvoir à un délégué.

Enjeux moins importants, extinction de la passion liée à la mise en place de la nouvelle équipe, la participation a été légèrement plus faible que l’an dernier.Toutefois les débats furent riches, et la plupart des délégués ont tenu jusqu’à la fin des débats, à 22H le samedi, en écoutant respectueusement les arguments contradictoires des uns et des autres, dans des échanges où aucune question importante ne fut occultée.

Cette AG fut également une occasion supplémentaire d’ouvrir notre fédération sportive sur l’extérieur avec la présence de la conseillère du sport à l’Elysée : Marie-Claire Restoux ainsi que de Jean-Michel Blanquer membre du cabinet de Gilles de Robien. La photo de la cérémonie de la remise des trophées est visible sur le site fédéral. Cette reconnaissance de structures gouvernementales est un nouveau succès à mettre à l’actif de l’équipe de Jean-Claude Moingt.

Pourtant le bilan n’est pas linéairement vers le haut. Ainsi, contrairement aux prévisions adoptées l’an dernier, le bilan affiche un léger déficit.

La saison passée était une année de transition et les délégués l’ont bien compris : déménagement du siège social, changement de comptes qui étaient trop complexes au goût du ministère des sports, et changements de personnel qui ont amené à des erreurs d’imputations. Contrairement à l’année passée le commissaire aux comptes a lu intégralement son rapport. Il ne s’agissait pas là de simples remarques, mais d’un avertissement plus sérieux.

Malgré ces réserves l’AG approuva le rapport financier, de même qu’avait été adopté le rapport moral, à une écrasante majorité.

Le lendemain l’AG extraordinaire devait modifier les statuts, le règlement intérieur et le règlement disciplinaire. Les modifications portaient surtout sur la représentation des licences B (pour le ministère des sports tout licencié doit être représenté) et les procédures disciplinaires.

Comme proposé dans les projets de statuts reçus par les Présidents de clubs, un système un peu complexe de représentation a été mis en place qui permet de mieux représenter les licences B tout en priorisant les licences A. Complexe, mais il suffit de se rapporter au tableau fourni.

Quitte à modifier les statuts, d’autres questions ont été mises à plat. Jean-Paul Touzé avait écrit au Présidents de club pour revenir sur le mode d’élection : scrutin de liste, uninominal, liste avec panachage etc... Le débat a été très riche avec des prises de position tranchées mais toujours exprimées dans le respect des autres intervenants. Le vote a sanctionné : les trois-quart des voix présentes ont demandé le maintien du sytème de liste actuel. Pour mémoire, il y a deux ans avait eu lieu le même débat dans un climat alors particulièrement tendu et ce mode d’élection avait été adopté par une majorité de seulement 7 voix.

Une AG étant souveraineelle a aussi abordé d’autres questions comme la possibilité pour des membres du CD fédéral d’être rémunérés dans le cadre d’une mission qui leur serait donnée. Derrière cette question se pose en fait les limites du bénévolat dans le monde associatif. Quels sont donc les métiers qui permettent d’assumer la direction d’une grande structure tout en garantissant le maintien de ses ressources à celui qui en a la responsabilité ? Associé à ce point l’AG a prévu de limiter la possibilité pour un président d’aligner plus de deux mandats successifs.

Dans une ambiance sereine ce sont donc des décisions importantes pour la reconnaissance de notre structure comme fédération délégataire qui ont été prises.

Site réalisé avec SPIP | Plan du site
Habillage visuel © digitalnature sous Licence GPL