EXCLUSIF !!! L’authentique Compte Rendu du CD chez Maurette !!

Evenemment exceptionnel !! Depuis longtemps, les fameux compte-rendus du Grand Reporter Philippe Phalippou, qui avait réussi à infiltrer le Comité Directeur du CDJE 65, n’avaient pu être publiés, sans que personne ne sache pourquoi, ni où ils étaient conservés secrètemment .... Pour la première fois, l’authentique compte rendu de la réunion du 16 Décembre 2004 du Comité Directeur chez Maurette, a été retrouvé ! Il est publié ci-dessous en intégralité, et nous sommes à même d’y joindre les seules photos autorisées du document original, y compris les croquis de la main même de l’artiste et les minutes de la réunion. Le document a été immédiatement placé en sécurité et à l’abri des atteintes du temps et des millions de visiteurs attirés par le parchemin. Seule une pâle copie en papier glacé, peu ressemblante, sera exposée à partir de Janvier 2012 au Musée du Louvre à Paris. Le Grand Reporter, retrouvé hagard à la sortie de la réunion, où il a, une fois encore, risqué sa vie, a été ramené vers la civilisation, où il a pu déclarer dans un souffle, avant de sombrer dans un sommeil salvateur : « Il faut que le monde sache ..... » Voici donc, sans aucune retouche et dans son intégralité (les notes, prises dans l’action, sont souvent difficilement déchiffrables, montrant l’étendue des risques pris par le reporter), le compte rendu de Philippe Phalippou sur la réunion du CD. Pourront dire « J’y étais » : Gérard Bildstein, Christian Condeminas, Jean Louis Carassus, Maïté Torrecilla, Michel Cordier, Laurent Giraut, Gilles Grelier et Patrice Oriot (ceux qui suivent comprendront que le CD est aussi infiltré par la Ligue MP...) ____________________ LE C.D.E. des H.P. EN REUNION (NDLR : Photo de couverture à consulter ci-dessous) Le Président B en compagnie de G.G. en pleine discussion au sujet de l’Actifed. PAGE 1 Jeudi 16 déc 04 Récit d’une soirée au coin du feu entre amis avec des convives intruses qui n’était pas invité mais qui s’est atablé quand même. La discussion se porte sur le fait de savoir s’il est préférable de commencer la séance avant ou après les tripes. La décision est prise sans procéder au vote, ce qui n’est pas protocolaire, il faut le dire. Le programme, bilan des compétitions du 1er trimestre et préparation des repas. PAGE 2 L’âne des Pyrénées trace sa route Le Comité Départemental avance dans l’immobilisme. Après 23h30, tous les membres sont éteints chez Maurette. Savigny les Beaunes, c’est un cru de Narbantons qui se boit en écoutant la narration de Gérard sur le Championnat départemental des jeunes. J’entends au loin, parmi le brouhaha des convives avinés, la voix faiblarde de Gérard qui s’égosille sur un lointain compte rendu où il est question d’enfants et de semi-rapides et de chiffre treize. PAGE 3 (NDLR : croquis d’un bouchon de Savigny les Beaunes 1er cru classé de 1994 - voir le cliché ci-dessous) Bouchon de Savigny les Beaunes. Bouchon fabriqué en écorce de chêne liège en provenance de la province de Tomar, ville fortifiée du centre du Portugal d’où partit en 1376 Henrique le navigateur pour explorer et conquérir au profit de la couronne de la princesse Berthe, alors reine du Portugal, les vastes régions inconnues du nouveau monde, celles où la main de l’Homme n’avait jamais posé les pieds. PAGE 4 Le compte est dérangé, sa saucisse gît dans son assiette car la saucisse est signe de dépravation et l’expression de la fornication chez les gueux. Vers 22h nous ne venons toujours pas à bout des tripes. Vers 22h15, Michel Cordier prend la parole et la garde 3 mn d’affilé sans être intéromptu. C’est tout ce que j’ai retenu de cette soirée organisée par Mongeard-Mugneret (Grand Cru de Bourgogne - NDLR). PAGE 5 Sujet 2, la coupe de la fédération. 22h30. Le compte propose sa saucisse à Gérard. Mais Gérard ne l’entend pas de cette oreille qu’il prêtait à Gilles lui-même sourd de naissance. D’après Gilles, il faut surveiller les bouteilles car elles se vident à son insu. 23h40 (Croquis du bouchon de champagne - NDLR) Voilà bientôt trois PAGE 6 heures et deux bouteilles de Savigny les Beaune suivies par une de champagne Charles Barr, brut 75 cl 12° que le côté gauche de cette table n’en finit pas de laisser la parole à Gilles. Gérard en bout de table, la coupe tendue et vengeresse trinque à la santé du comité dont les membres farouchement inhibés sombrent dans une léthargie de circonstance.